Test Lumix DC-S5
Le petit GH5 avec un grand capteur !
02 septembre 2020 par Thierry Philippon
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Lumix S5 nu |
LUMIX S5 + 20-60MM |
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Prix fabricant : 2000 Euros | Prix fabricant : 2300 Euros |
Se hisser au niveau du Sony A7S III, un boîtier compact haut de gamme à 4200 euros sorti récemment, est sans doute un peu trop ardu. Alors Panasonic mise plutôt sur la compacité en proposant le DC-S5, un boîtier Full Frame bien moins cher que le Sony (2000 euros nu contre 4200 euros). Il est aussi moins onéreux que le DC-S1 à sa sortie (2500 euros). Le DC-S5 est plutôt à classer du côté du récent Nikon Z5, ou de l'Alpha 7C sorti en septembre, voir de l'Eos RP commercialisé en 2019. Et dans ce classement, le Lumix semble avoir de nombreux atouts sur le papier. L'inventeur des Lumix a toutefois un handicap : il conçoit de très bons boîtiers Full Frame mais lourds et habituellement un peu encombrants à l'image des S1, S1R et S1H. Du coup, Panasonic a pris cet élément en compte. Ainsi le DC-S5 est un mélange des avantages du Plein format (il sait aussi enregistrer en APS-C) et des atouts d'un certain DC-GH5, à savoir un appareil plus léger, moins encombrant que le GH5, mais en Full Frame ! Le capteur cumule 24,2 Mp, c'est celui emprunté au S1, sans filtre passe-bas. Le processeur est aussi connu, c'est le Venus Engine du S1 également. Ces similitudes me poussent à vous recommander la lecture du test complet du Lumix DC-S1 qui partage, en termes de "soft" et d'ergonomie, de très nombreux points communs avec le DC-S5. Je n'aborderai donc pas dans ce test toutes les fonctionnalités du nouveau boîtier DC-S5 dans ses moindres détails. |
Vous pouvez vous rendre compte de la qualité réelle de certains fichiers natifs du Lumix DC-S5 en consultant la section Téléchargements du Forum. |
Le test du Lumix DC-S5
© site camerasize
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Pesant 714 grammes carte et batterie comprise, le DC-S5 est 30% plus léger qu'un S1, moins lourd qu'un GH5S (725 grammes) et même moins large que ce dernier. Vérifications faites, les dimensions sont de 132,6 x 97,1 x 81,9 mm contre 138,5 x 98,1 x 87,4 mm pour le GH5 ! Un sacré compromis trouvé pour un capteur Plein format qui prend pourtant plus de place... Le S5 est à peine plus large que le Sony Alpha 7S III mais davantage tout de même que le Sony Alpha7C, quasi impossible à battre. Du coup, la "mobilité", le concept "run and gun", sont des termes qu'on retrouve logiquement dans la communication Panasonic à propos du nouveau boîtier Lumix, un peu comme la marque l'avait fait avec son GH5 au succès mérité. |
De gauche à droite, S1H, S5 et GH5
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Avec le DC-S5, le but de Panasonic est clairement d'offrir un appareil Full Frame à un prix inférieur aux S1 / S1H et de s'aligner sur le tarif du GH5. Le DC-S5 est donc proposé au prix de 2000 euros nu et propose un prix plutôt attractif de 2300 euros avec le kit comprenant l'optique 20-60mm f/3.5-5.6 (700€ à l'unité). À titre de comparaison, nu, le DC-S1 valait 2500 euros.
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ORIENTÉ VIDÉOC'est peu dire que ce boitier hybride tropicalisé, quatrième du nom parmi les Plein Format, est bien orienté vidéo. Signe qui ne trompe pas, le dossier de presse qui nous avait été remis lors de la présentation du produit, survolait assez rapidement les fonctions photo pour mieux décortiquer les fonctions vidéo. On identifiera le gros bouton rouge d'enregistrement sur le dessus du boîtier ou le mode S&Q dédié au Ralenti, qui en sont déjà les premiers signes extérieurs. |
Première caractéristique vidéo qui retient l'attention, le DC-S5 enregistre en UHD 50p / 60p à 100 Mbps. C'est incontestablement mieux qu'une limitation (fréquente) au 4K 25p / 30p mais attention, il y a un recadrage (crop). |
En effet, quand on utilise la 4K en 60p ou 50p, l'image est convertie au format APS-C avec un crop de facteur 1,5x. Un équivalent 20 mm est donc converti en un 30 mm. Autre fait, le DC-S5 se démarque des S1 / S1R en ne proposant pas d'enregistrement vidéo C4K, mais cela n'est que provisoire garantit Panasonic qui évoque une mise à jour avant la fin de l'année ! |
QUALITÉ IMAGELa qualité d'image reste magnifique, le jeu avec la PDC reste plaisant, et le capteur Full Frame tient toutes ses promesses. L'image est lumineuse, détaillée, sans dominante marquée. Les différents Profils permettent de varier les plaisirs, notamment le s-log3 qui permet de retrouver un bon équilibrage de la scène, en jouant avec la dynamique. Les automatismes font du bon travail globalement, y compris dans le mode tout-automatique iA qui analyse chaque scène et établit de savants réglages en fonction. Les modes préformatés (Paysage, Portrait, Lumière Basse, etc.), sont aussi de bonnes solutions de dépannage. |
On notera une certaine discrétion du Rolling Shutter qui est assez bien maîtrisé (voir notre fichier-test).
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Attention également, en 4K 50p / 60p, on enregistre en 4:2:0 10 bits, alors qu'en acceptant une fréquence plus basse de 25p / 30p, on peut enregistrer dans le fameux codec 4:2:2 10 bits en Full Frame en 150 Mbps. Le 4:2:2 10 bits est aussi disponible en FullHD. Prenez conscience que des débits de 150 Mbps sollicitent énormément les ressources de votre ordinateur. Si ce dernier est insuffisant en mémoire, vitesse du processeur, nombre de coeurs, etc, le mode Proxy peut venir à votre secours pour soulager votre ordinateur. Le 4:2:0 8 bits est également disponible en UHD comme en FullHD. Il a entre autres avantages, de lever la limite d'enregistrement des 30 minutes qui s'applique autrement. Ce type d'enregistrement s'avère donc adapté pour l'enregistrement de concerts, de débats, etc. qui ne doit pas être interrompu. Il rejoint les capacités des GH5, GH5S ou encore du plus modeste G90 qui ont déjà levé cette limite d'enregistrement. Visiblement les ingénieurs ont concentré leurs efforts sur l'échauffement du boîtier en adoptant un principe permettant à la chaleur de se dissiper à l'aide d'un ventilateur adapté. |
Enfin, le boîtier est compatible avec la sortie HDMI apte à délivrer du 4:2:2 10-bit en 4K 50p/60p. Par ailleurs, une mise à jour devrait rendre exploitable du RAW vidéo via la sortie HDMI avec un Atomos Ninja V. Le DC-S5 devrait alors pouvoir enregistrer en RAW 5.9K, ou 4K ou encore en 3,5K anamorphique (3328 x 2496 pixels). En effet, un nouveau mode anamorphique 4K (3328 x 2496), est déjà intégré au S5, en 24p, 25p, 30p, 50p avec 5 ratios au choix (1.30x, 1.33x, 1.5x, 1.8x, 2.0x). |
Capteur en Full Frame
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Capteur en APS-C
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Globalement, les débits vont de 20 à 200 Mbps selon résolution / codec / fréquence. Le codec utilisé sur les Lumix fait appel à du Long-Gop (encodage par Groupes d'images) contrairement au Sony A7S III qui a préféré l'Intraframe (ou intra-image, c'est à dire encodage image par image). C'est un choix qui pourrait être reproché à Panasonic mais l'intraframe n'a pas que des avantages, puisqu'il demande plus de calculs de l'ordinateur. L'idéal aurait sans doute été d'autoriser les deux codecs. |
Très prisé des sportifs ou des amateurs de belles images, le Lumix DC-S5 sait aussi générer des ralentis / accélérés en 4K jusqu'à 60 im/s (voir nos images-tests) et en FullHD jusqu'à 180 im/s (idem S1H donc) avec une fonction dédiée directement accessible depuis le sélecteur de modes (mode S&Q). Il est en effet plus simple de tourner d'un cran une molette que d'aller chercher un ralenti dans les entrailles du Menu comme c'était un peu le cas sur d'autres Lumix. Ce ralenti crope à 60 im/s comme à 180 im/s, le seul choix possible étant l'APS-C. Pas de son durant le ralenti ou l'accéléré. On peut aussi filmer des Time-lapse en 4K/60p ou 50p en interne. |
STABILISATEUR INTÉGRÉLa Double Stabilisation est également intégrée, c'est à dire une association entre la stabilité du boîtier et celle de l'optique, permettant de compenser les tremblements sur les 5 axes (horizontal, vertical, tangage, roulis et lacet). Cette double Stabilisation Dual I.S.2 sert surtout la vidéo même si bien sûr, elle est utile en photo de nuit. Le cadre bouge vraiment très peu. Je n'ai pas eu l'opportunité de tester une plus longue focale mais vu les résultats obtenus au 60mm, déjà sensibles, c'est de bon augure. A l'usage, la stabilisation joue aussi son rôle au 20mm, limitant un peu les micro-tremblements dus à la prise en mains. La stabilisation bénéficie aussi à la photo, faisant gagner jusqu’à 6.5 stops en mode Dual IS 2 (Boîtier + optique) ou 5 stops en mode Boîtier seul. On peut enclencher la stabilisation électronique. Celle-ci réduit un peu le champ mais accentue la stabilité. Dans ce cas, le bougé est corrigé sur les axes verticaux, horizontaux, de roulis, de tangage et en lacet (5 axes). On peut enfin augmenter l'effet de stabilisation électronique au prix d'un recadrage plus important. Enfin, vous pouvez basculer sur un stabilisateur d’image adapté à l’enregistrement anamorphosé. Notez l'existence d'une jauge de niveau (nommée parfois "compensateur de niveau") qui permet de corriger l'inclinaison accidentelle du boîtier. |
ÉCRAN ET VISEURL'écran 3 pouces est inclinable et orientable comme sur les GH ou les S1H / G100. Il corrige le tir que le S1 avait mal négocié en ne permettant pas une articulation complète. Cumulant 1840K points, l'écran est bien sûr tactile et intègre un mode Nuit. Il est un peu petit mais par rapport à la taille du boîtier, mais cela ne choque pas plus que cela. On retrouve aussi la possibilité déjà connue sur d'autres boîtiers Lumix d'utiliser l'écran tactile pendant une MAP au viseur pour pointer la mise au point sur une zone précise. |
Sans atteindre la qualité des S1 / S1H (5,7 millions de points), ni celle du Sony A7S III dont la résolution culmine à 9,44 Mp, le viseur du DC-S5 plafonne à 2360K de résolution et un grossissement de 0,74x. Cette résolution reste faible mais il faut comparer les prix respectifs des boîtiers. Notez qu'on peut augmenter la fluidité du viseur en augmentant sa fréquence à 120 i/s (prévoir + de batterie). Et qu'on peut permuter automatiquement entre le viseur et l'écran grâce au Détecteur de viseur. Attention, ça peut devenir agaçant si vous régler la détection de façon trop sensible. |
MENUS, PRISE EN MAINSOn apprécie le Menu rapide Q et son panneau de contrôle, qui permet de choisir très rapidement plusieurs des paramètres essentiels du S5 et qui reste personnalisable à volonté. Dans la même veine, on dispose aussi de raccourcis via l'écran tactile. Par contre, le menu est terriblement fourni, tellement qu'on s'y perd mais c'est davantage le nombre de fonctions et les nombreux paramétrages disponibles que la structure même du Menu qui rend les choses complexes à agencer. |
La prise en mains est fidèle à ce qu'on connaît déjà sur d'autres boîtiers Lumix. On appréciait celle du S1 mais elle restait un peu lourde. Les quelque 200 grammes d'écart au profit du S5 commencent à faire la différence au bout de plusieurs heures de prise en mains. La poignée-grip est profonde. Et l'appareil est tropicalisé, ce qui signifie qu'il ne craint pas les éclaboussures ou l'humidité. Toutefois en cas de contact avec l'eau, il convient de l'essuyer avec un chiffon doux et sec. Et le sable ou la poussière restent des ennemis si l'objectif ou le capuchon sont retirés, attention ! |
La prise en mains, c'est aussi un accès intelligent aux différentes molettes et manette comme celle - allant dans 4 directions - permettant de sélectionner un élément ou une valeur numérique ou de déplacer une position. L'écran tactile - et notamment la mise au point sur écran - participe grandement à la facilité de prise en mains. On peut notamment déplacer sur écran le carré qui s'affiche même avec l'oeil dans le viseur, le doigt sur écran (éteint !), pour pointer la zone à mettre au point. Notez que la même logique peut s’appliquer à l’exposition. On note l'absence de tout bouton de raccourci Fn dénommé comme tel sur le boîtier mais en réalité chaque touche appelle une fonction Fn proposée par défaut, et réglable dans le menu selon une procédure que j'ai trouvée assez mal expliquée et compliquée à réaliser. Cependant une fois paramétré, un bouton Fn ne se change pas constamment. Il existe au total 16 boutons Fn potentiels. |
LA PHOTO SUR LE DC-S5Côté Photo, le Lumix S5 offre des photos en 24 Mp (en 3:2) au maximum, et des prises de vues en rafale à haute vitesse en RAW, RAW/JPEG ou JPEG à 7 ips (AFS / MF) ou 5 ips (AFC). Les images RAW sont toujours enregistrées à la taille [L] du format [3:2]. Panasonic a aussi intégré la fonction Photo 6K qui permet de capturer en 30 im/s en extrayant la photo d’un fichier rafale 6K (photo 18 Mp) mais c'est au prix d'un recadrage et ça ne fonctionne pas en RAW. La Photo 4K est aussi possible à 60 im/s (photo 8 Mp). |
Encore plus intéressant, on recense un mode photo dit "Haute Résolution" de 96MP (12000 x 8000, 10656 x 8000 ou 12000 x 6736 en 3:2 / 4:3 / 16:9) qui se crée à partir de 8 images consécutives, regroupées en un seul fichier RAW (ou JPG). Plus dans l'air du temps, on notera la présence d’un mode vidéo vertical destiné à Instagram par exemple. |
AUTOFOCUSAutre point névralgique, l’Autofocus à technologie DFD (comme sur les S1 / S1R / S1H) est amélioré dans des situations vidéo pièges telles qu'un sujet qui se décentre, se tourne ou lorsqu'une 2e personne entre dans le cadre. On note aussi la fonction de priorisation d'un sujet en premier-plan ou en arrière-plan au choix (Focus stacking). Le Focus Stacking permet même de fusionner des images ayant plusieurs points de mise au point. |
On retrouve par ailleurs les nombreux réglages de l'Autofocus comme les très précieux réglages de la vitesse et de la sensibilité AF. La sensibilité est intéressante car plus vous l’augmentez, plus l’AF va réagir vite lorsqu’une personne (ou un animal) se dirige vers vous par exemple. On peut aussi placer des changements de Focus à l’avance… Un peu dur à manier mais pratique si on en a l’usage. L'AF continu, désactivé par défaut, et disponible uniquement en vidéo. Je vous conseille de le placer sur Oui car il vous permettra de rester net automatiquement quand vous passez d'un sujet à un autre (si le sujet a suffisamment de contraste) sans nécessiter d'appuyer à mi-course. |
Autre assistance visuelle bien connue, le Focus Peaking colorie la zone de mise au point. Il existe aussi un mode Loupe (AF de x3 à x10). Mais celui-ci ne fonctionne pas en cours d'enregistrement, seulement en mode Standby, ce qui en réduit un peu l'intérêt. Panasonic France déclare rester sensible aux retours utilisateurs". Par défaut, la "Loupe" s'affiche en PiP par grossissement dans un carré. Notez que la loupe s’affiche au départ mais disparaît une fois l’enregistrement commencé. |
Côté Modes de mise au point, je vous conseille de choisir le mode AF 1-zone ou 1-zone+ (zone plus large) qui est le plus sûr. Cependant d'autres modes AF intéressants sont aussi disponibles comme le Mode 225-zones ou encore le Mode Suivi dans lequel la zone de mise au point peut suivre le mouvement d'un sujet, en conservant la mise au point. Pour un usage plus spécifique, on dispose du mode de Détection visage / yeux / corps / animal qui fonctionne plutôt bien, ainsi que du mode "Suivi". L'intérêt ? Quel que soit votre cadrage, la mise au point reste fixée (verrouillée) sur cette cible, même si le sujet est mobile. Parmi les autres fonctions, on trouve aussi - en photo seulement - le paramètre AF/MF. Placé sur Oui, celui-ci permet d'appliquer une mise au point manuelle sans quitter le mode Autofocus choisi. Le mode AF / MF sert ainsi à autoriser une mise au point manuelle quand l'automatisme défaille, et ainsi afficher la Loupe. |
SENSIBILITÉ DU DC-S5Une autre satisfaction concerne la sensibilité. Le capteur 24 Mp sur un Full Frame reste sur le papier inexorablement supérieur à celui par exemple d'un 20 Mp sur un format Micro 4/3. La raison en est simple : les photosites ont une valeur supérieure en microns (µm)., ce qui favorise précisément la sensibilité. Autre satisfaction, Panasonic reprend le fameux "Dual Native ISO", technologie dont bénéficient les GH5S et S1H. Rappelons que le Dual iso repose sur un double circuit de traitement du bruit, avec deux niveaux ISO natifs différents (base 640 ou 4000 iso, jusqu'à 51200 Iso). Ainsi un Iso bas en Cinelike affichera du 200 Iso, alors qu'en Iso haut, il sera de 1250 Iso. Compte tenu du capteur 35mm, il en ressort une image intéressante en basse lumière, bien lumineuse, sans grain ni lissage. On peut monter jusqu'à 1600 Iso vraiment sans souci. |
Par contre méfiez-vous comme le Covid SARS-2 de l'automatisme qu booste bien trop la luminosité. Ou choisissez une limite supérieure ... pas trop élevée justement !
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PROFILS D'IMAGECe Lumix reprend les personnalisations de l'image connues sur les autres boîtiers, mais c'est ici optimal. En effet, le DC-S5 dispose de 13 Profils d'images dont le V-Log / V-Gamut avec une plage dynamique élevée de 14 stops, pratiquement équivalente à celle de la VariCam de la marque, excusez du peu ! Toutefois, le Sony A7S II revendique quasiment la même performance. Parmi les Profils remarqués, on recense le mode HDR (HLG) souvent très prisé, en raison de sa large plage dynamique qui permet d'atténuer les lumières brillantes trop surexposées et les zones sombres trop sous-exposées. Notez que Panasonic complète l'intérêt des Profils en proposant des fonctions d'Aperçu V-Log et HLG, sorte de Preview du résultat obtenu. Ce sont des fonctions bien sûr très utiles pour ceux qui exploiteront ces Profils. |
CARTES SDLe S5 est équipé d’un double compartiment pour carte SD, dont le logement pour carte 1 est compatible avec les cartes UHS-I / II U3 / UHS-II V90. Pour du 100 à 200 Mbps, ou du PHOTO 6K/4K, il faut une carte de Classe de vitesse vidéo 30 ou supérieure. |
Les deux premiers types d'enregistrements sont habituels : Relais (pour enchaîner A et B), et Simultané (pour Sauvegarde). Le troisième est moins connu car beaucoup plus rare. Il s'agit de l'Attribution d'enregistrement (A ou B). Cette astucieuse fonction permet de distinguer les données d'enregistrement des cartes A et B. Vous pouvez ainsi choisir d'enregistrer des photos en carte 1 et des vidéos en carte 2. Ou enregistrer du RAW sur un carte, et du JPEG sur l'autre ou de la Vidéo en carte A de la Photo 4K / 6K en carte B.
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BATTERIELa batterie DMW-BLK22E de 2200 mAh est nouvelle et demeure malheureusement assez limitée en termes d'autonomie : comptez 440 à 470 vues fixes ou moins d'une heure réelle en vidéo. C'est peu ! Il faudra donc prévoir 1 ou 2 batteries supplémentaires. Consolation, vous disposez de 6 paliers de batterie : de quoi ne pas être surpris trop brutalement. |
Bonne nouvelle en revanche, le chargeur indépendant DMW-BTC15E est inclus, et par ailleurs proposé en option si on souhaite recharger plusieurs batteries (prix : 85 euros). Le temps de charge est long : 230 minutes sur prise murale, ou 240 minutes en conservant la batterie dans l'appareil et en reliant via le câble d'alimentation. Une recharge sur PC prend encore plus de temps (durée non précisée). Mais on apprécie particulièrement les 3 témoins de charge, permettant de vérifier l'état d'avancement de la charge. Précisons enfin que Panasonic recommande d'utiliser SES batteries. Problème, elles sont chères (85 euros) mais il existe encore peu de génériques pour l'instant. |
La connectique est classique mais on apprécie la prise USB-C (génération 3.1 avec recharge en fonctionnement) aux côtés de la mini-HDMI, prise casque, prise Micro 3,5mm et entrée télécommande 2,5mm. L' USB-C a une spécificité, c'est qu'elle permet de recharger tout en continuant à utiliser le boîtier. |
PROFILS D'IMAGEL'audio est très complet sur le DC-S5 comme il le fut sur les autres boîtiers Lumix hauts de gamme. On peut adapter tout type de micro et même exploiter l'entrée ligne compatible avec le module Panasonic XLR DMW-XLR1E qui coûte 329 euros. De nombreux réglages audio sont disponibles pour optimiser le son et faire du reportage ou des interviews. Pour contrôler l'image, Panasonic a prévu 2 zébras et un Waveform. Le S5 intègre également un marqueur de cadre vidéo personnalisable. Le S5 communique via Bluetooth et Wi-Fi. Cette connexion sans fil permet à l'application LUMIX Sync, d'établir en Wi-Fi le contrôle à distance et le transfert des vidéos / photos vers un mobile ou une tablette. |